Le programme postdoctoral de l’Institut Périmètre, l’un des plus importants en physique théorique, offre aux chercheurs en début de carrière une occasion incomparable d’autonomie en recherche. Les postdoctorants de l’Institut sont reçus à titre de chercheurs indépendants. Ils sont encouragés à multiplier les collaborations et à s’attaquer à des problèmes difficiles et ambitieux en s’intégrant dans un milieu d’entraide. L’Institut Périmètre souhaite attirer des théoriciens très créatifs et intellectuellement aventureux de partout pour des stages de trois ans. Il offre également des bourses prestigieuses de 4 ans, et même de 5 ans, nommées en l’honneur d’éminents scientifiques, ainsi que des bourses d’excellence attribuées conjointement avec des universités ou d’autres établissements de recherche partenaires.
Ces stages postdoctoraux sont hautement convoités : parmi les 1 158 candidats en compétition, 26 ont décroché un stage postdoctoral au cours de l’exercice 2023-2024. Cette année, l’Institut Périmètre comptait 70 postdoctorants provenant de 26 pays. Vous pouvez en consulter la liste en annexe.
Les chercheurs postdoctoraux de l’Institut Périmètre poursuivent de brillantes carrières dans le secteur privé et occupent des postes universitaires prestigieux dans le monde entier. Voici les postdoctorants qui ont terminé leur stage cette année :
Alessia Platania est maintenant professeure adjointe à l’Institut Niels-Bohr de Copenhague, au Danemark, et titulaire d’une bourse Villum Young Investigator.
Meenu Kumari est maintenant agente de recherche au Conseil national de recherches du Canada au sein de l’équipe de cryptographie et d’informatique quantique.
Les Gens de l’Institut
Postdoctorante
La science des données peut-elle aider à décoder les horloges stellaires ramessides vieilles de 3 200 ans?
Dans le cadre de son postdoctorat à l’Institut Périmètre, Luna Zagorac recherche la matière sombre. Mais en parallèle, elle s’est associée à deux spécialistes en histoire des sciences, Sarah Symons de l’Université McMaster et Petra Schmidlde l’Université Friedrich-Alexander d’Erlangen-Nuremberg, pour interpréter certaines des premières données astronomiques jamais colligées. Connus sous le nom d’horloges stellaires ramessides, ces anciens schémas de mesure du temps peints sur les plafonds des tombeaux de pharaons égyptiens ont été trouvés, hélas sans mode d’emploi. Aujourd’hui, les trois chercheuses utilisent la modélisation informatique pour révéler les secrets de ces horloges.
Les Gens de l’Institut
Postdoctorant
Takato Mori remporte le prestigieux prix de thèse Inoue
Postdoctorant à l’Institut Périmètre, Takato Mori a reçu le 40e Prix de recherche Inoue pour les jeunes scientifiques. Le prix interdisciplinaire, remis chaque année par la Fondation Inoue pour la science au Japon, est décerné à des scientifiques de moins de 37 ans dont la thèse de doctorat a contribué de manière importante à une avancée dans leur champ de recherche. Takato Mori a remporté le prix grâce à sa thèse intitulée « [Structure d’intrication dans les systèmes quantiques à N corps, théories des champs et holographie] », qu’il a réalisée au Collège doctoral de recherche avancée, à Sōkendai, sous la direction de Satoshi Iso. Depuis son arrivée à l’Institut Périmètre en 2023, Mori a poursuivi ses travaux en se servant de l’information quantique comme d’une lorgnette à travers laquelle observer différents phénomènes physiques, dont la gravitation quantique et la matière quantique, pour tenter de les comprendre.