PhD Université de Princeton, 1986
Robert Myers (Ph.D., Université de Princeton, 1986) est directeur de l’Institut Périmètre et titulaire de la chaire Groupe-financier-BMO-Isaac-Newton de physique théorique. Né à Deep River, en Ontario, il a été l’un des premiers membres du corps professoral de l’Institut en 2001. Directeur scientifique de 2007 à 2008, président du corps professoral de 2011 à 2018, il est devenu directeur général en 2019. Avant de se joindre à l’Institut, il a été professeur de physique à l’Université McGill. Les recherches de Robert Myers portent sur des questions fondamentales concernant la physique quantique et la gravité quantique. La portée de ses contributions scientifiques s’étend à une grande variété de domaines, dont la théorie quantique des champs, la physique gravitationnelle, les trous noirs et la cosmologie. Plusieurs de ses découvertes, notamment « l’effet Myers » et la « cosmologie du dilaton linéaire », ont joué un rôle important dans l’ouverture de nouvelles avenues de recherche. Ses travaux actuels se concentrent sur l’interaction entre l’intrication quantique et la géométrie de l’espace-temps, de même que sur l’application de nouveaux outils d’informatique quantique à l’étude de la gravitation quantique. Parmi les nombreuses distinctions qu’il a reçues, mentionnons la médaille Herzberg de l’Association canadienne des physiciens et physiciennes (1999), le prix ACP-CRM de physique théorique et mathématique décerné par l’Association canadienne des physiciens et physiciennes et le Centre de recherches mathématiques (2005), la médaille Vogt remise par l’Association canadienne des physiciens et physiciennes ainsi que TRIUMF (2012), la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II (2013), le Prix d’ancien étudiant éminent de l’Université de Waterloo (2018) et la Médaille de l’ACP pour ses réalisations exceptionnelles en carrière (2023). Myers a en outre été élu membre de la Société royale du Canada en 2006 et fellow de l’Association canadienne des physiciens et physiciennes (ACP) en 2024. Robert Myers est reconnu comme l’un des scientifiques les plus influents au monde, ayant figuré cinq fois sur la liste Thomson Reuters (Clarivate Analytics) des chercheurs les plus cités. Il a été membre du programme Cosmologie et gravité de l’Institut canadien de recherches avancées (1998‑2017) et membre associé du programme Extrême Univers et gravité (2017-2022). Il a siégé à de nombreux conseils consultatifs scientifiques, dont ceux de la Station internationale de recherche de Banff (2001‑2005), de l’Institut Kavli de physique théorique (2012-2016), de l’Institut de physique théorique William-I.-Fine (2015‑2019) et de l’Institut Max-Planck de physique gravitationnelle (depuis 2018). Il a en outre été membre du comité de rédaction de la revue <em>Annals of Physics</em> (2002‑2012) et du <em>Journal of High Energy Physics</em> (depuis 2007). Robert Myers demeure actif comme professeur et directeur de recherche d’étudiants diplômés dans le cadre de son poste de professeur auxiliaire au Département de physique et d’astronomie de l’Université de Waterloo. Au cours de sa carrière, il a dirigé ou codirigé plus de 150 postdoctorants, doctorants et étudiants à la maîtrise, dont environ 50 sont aujourd’hui professeurs dans diverses universités du monde, y compris celles de Princeton, de Cambridge et d’Oxford.
PhD Institut Max-Planck de physique gravitationnelle, 2005
Bianca Dittrich (Ph.D., Institut Max-Planck de physique gravitationnelle, 2005) est devenue professeure à l’Institut Périmètre en 2012. Auparavant, elle dirigeait le groupe de recherche Max-Planck sur la dynamique canonique et covariante de la gravitation quantique à l’Institut Albert-Einstein de Potsdam, en Allemagne. En 2023, elle est devenue présidente du corps professoral de l’Institut Périmètre. Ses recherches portent sur l’élaboration et l’examen de modèles de gravitation quantique, de même que sur des sujets connexes en physique mathématique. Parmi ses contributions remarquables, on compte la mise au point d’un cadre de calcul pour les observables invariantes de jauge en relativité générale, la réalisation de nouvelles constructions de géométrie quantique, l’identification de propriétés holographiques de la gravitation quantique indépendante du fond et sa contribution majeure à l’établissement des limites de continuité dans les mousses de spin. Bianca Dittrich a reçu la médaille Otto-Hahn, remise par la Société Max-Planck à de jeunes scientifiques d’exception, une Bourse de nouveau chercheur du ministère de la Recherche et de l’Innovation de l’Ontario, un supplément d’accélération à la découverte du CRSNG, ainsi que le prix ACP-CRM de physique théorique et mathématique, qui lui a été décerné en 2024 par l’Association canadienne des physiciens et physiciennes et le Centre de recherches mathématiques, et qui récompense l’excellence en recherche en physique mathématique et théorique.
PhD Université Stanford, 2008
Asimina Arvanitaki (Ph.D., Université Stanford, 2008) est titulaire de la chaire Fondation-Stavros-Niarchos-Aristarque de physique théorique de l’Institut Périmètre, où elle est professeure depuis 2014. Elle a été auparavant chercheuse au Laboratoire national Lawrence-Berkeley de l’Université de Californie à Berkeley (2008‑2011) et à l’Institut de physique théorique Stanford à l’Université Stanford (2011‑2014). Asimina Arvanitaki est physicienne des particules et se spécialise dans la conception de nouvelles expériences pour mettre à l’épreuve des théories fondamentales au-delà du modèle standard. Ces expériences font appel aux avancées les plus récentes en métrologie, dont les horloges atomiques, ainsi qu’au piégeage et au refroidissement optiques d’objets macroscopiques. Elle a récemment mis au point une expérience qui permet de rechercher dans la nature de nouvelles forces dépendant du spin, avec une précision sans précédent. Elle a également montré comment des trous noirs astrophysiques peuvent permettre de déduire la présence de nouvelles particules grâce au processus de superradiance, donnant des signatures détectables par le LIGO ou tout appareil futur de détection d’ondes gravitationnelles. En 2017, elle a été colauréate d’un prix <em>New Horizons</em> (Nouveaux horizons) de physique de la Fondation Breakthrough Prize et, en 2022, elle a remporté la médaille Vogt de l’ACP-TRIUMF.
PhD Université Harvard, 2002
Freddy Cachazo (Ph.D., Université Harvard, 2002) est titulaire de la chaire Freeman-Dyson de physique théorique de l’Institut Périmètre, où il est professeur depuis 2005. Freddy Cachazo est l’un des plus grands experts mondiaux de l’étude et du calcul des amplitudes de diffusion dans les théories de jauge, telles que la chromodynamique quantique et la théorie supersymétrique N =4 de Yang-Mills, ainsi que dans la théorie de la gravité d’Einstein. Il a reçu de nombreuses distinctions, dont la médaille Gribov de la Société européenne de physique (2009), la médaille commémorative Rutherford de physique de la Société royale du Canada (2011), la médaille Herzberg de l’Association canadienne des physiciens et physiciennes (2012), un prix <em>New Horizons</em> (Nouveaux horizons) en physique de la Fondation du Prix de physique fondamentale (2014), ainsi que le prix ACP-CRM de physique théorique et mathématique remis par l’Association canadienne des physiciens et physiciennes et le Centre de recherches mathématiques (2016). En 2018, Freddy Cachazo a été choisi pour inaugurer la série de conférences de physique mathématique mise sur pied par le Centre de sciences et d’applications mathématiques de l’Université Harvard en l’honneur de Raoul Bott.
PhD Université de Cambridge, 2003
Kevin Costello (Ph.D., Université de Cambridge, 2003) est titulaire de la chaire Krembil-William-Rowan-Hamilton de physique théorique. Il s’est joint à l’Institut Périmètre en 2014, en provenance de l’Université Northwestern, où il était professeur depuis 2006. Kevin Costello travaille sur les aspects mathématiques de la théorie quantique des champs et de la théorie des cordes. Il est l’auteur de <em>Renormalization and Effective Field Theory</em> (Renormalisation et théorie effective des champs), une monographie inédite qui introduit de nouveaux et puissants outils mathématiques dans la théorie quantique des champs. Il est également coauteur de l’ouvrage <em>Factorization Algebras in Quantum Field Theory</em> (Algèbres de factorisation en théorie quantique des champs). Entre autres distinctions, Kevin Costello a reçu une bourse de recherche Alfred P. Sloan et le prix Berwick de la Société mathématique de Londres. En 2018, il a été élu membre de la Société royale de Londres. Lauréat du prix Leonard-Eisenbud de la Société américaine de mathématiques en 2020, il a été élu membre honoraire de l’Académie royale d’Irlande la même année. Puis, il a reçu en 2022 le prix John L. Synge de la Société royale du Canada pour ses recherches remarquables en sciences mathématiques.
PhD Université de Californie à San Diego, 2002
Neal Dalal (Ph.D., Université de Californie à San Diego, 2002) s’est joint à l’Institut Périmètre en octobre 2017, en provenance de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, où il était professeur adjoint depuis 2011. Auparavant, il avait été chercheur postdoctoral à l’Institut d’études avancées de Princeton et associé principal de recherche à l’Institut canadien d’astrophysique théorique. Ses recherches portent sur la physique fondamentale de la cosmologie, la structure de l’Univers et la formation des galaxies. Neal Dalal a créé à partir de données cosmologiques plusieurs tests portant sur la nature de la matière sombre.
PhD Université de Princeton, 2013
William East (Ph.D., Université de Princeton, 2013) s’est joint à l’Institut Périmètre en 2016 à titre de boursier du directeur et est devenu membre du corps professoral en janvier 2018. Auparavant, il a été boursier postdoctoral à l’Institut Kavli d’astrophysique des particules et de cosmologie de l’Université Stanford (2013‑2016). William East fait appel à des méthodes numériques et à l’informatique de haute performance pour étudier des phénomènes astrophysiques violents, tels que les fusions de trous noirs et les collisions d’étoiles denses, et pour explorer la gravité extrême et de nouveaux aspects de la physique fondamentale. Sa thèse de doctorat lui a valu le prix Nicholas-Metropolis de la Société américaine de physique (2015) et le prix Jürgen-Ehlers de la Société internationale de relativité générale et de gravitation (2016). Titulaire d’une Bourse de nouveau chercheur du ministère des Collèges et Universités de l’Ontario, William East fait également partie de l’équipe du projet scientifique international LIGO.
PhD Université de Californie à Santa Barbara, 2018
Dominic Else (Ph.D., Université de Californie à Santa Barbara, 2018) s’est joint à l’Institut Périmètre en 2022, où il collabore au sein de l’équipe du Centre Clay-Riddell de recherches sur la matière quantique. Ses recherches portent sur les systèmes quantiques à N corps et se sont concentrées au cours des dernières années sur les systèmes sans gap et les « métaux étranges ». En 2021, Dominic Else a remporté un prix <em>New Horizons</em> (Nouveaux horizons) de physique de la Fondation Breakthrough Prize pour ses « travaux théoriques innovateurs décrivant de nouveaux états hors équilibre de la matière quantique, notamment les cristaux temporels ».
Ph.D., École normale supérieure de Lyon, 1994
Laurent Freidel (Ph.D., École normale supérieure de Lyon, 1994) s’est joint à l’Institut Périmètre en 2002 à titre de chercheur invité, puis est devenu professeur à l’Institut en 2006. Il a été président du corps professoral de 2021 à 2023. Laurent Freidel est un physicien mathématicien qui a à son actif de nombreuses contributions dignes de mention en gravitation quantique, notamment en introduisant la notion de symétrie de coin pour résoudre l’intrication et en élaborant des modèles de mousses de spin. Il a de plus introduit dans ce domaine plusieurs nouveaux concepts, comme l’holographie locale, la théorie des champs de groupe, la localité relative, ainsi que de la théorie des métacordes et l’espace-temps modulaire. Ses connaissances sont très étendues dans de nombreux domaines, notamment la physique gravitationnelle, les systèmes intégrables, les théories topologiques des champs, les théories conformes bidimensionnelles, la théorie des cordes et la chromodynamique quantique. Laurent Freidel a occupé des postes à l’Université d’État de Pennsylvanie et à l’École normale supérieure de Lyon. Il est également membre du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), en France, depuis 1995, et lauréat de nombreux prix.
PhD Université de Princeton, 2004
Davide Gaiotto (Ph.D., Université de Princeton, 2004) est titulaire de la chaire Fondation-Krembil-Galilée de physique théorique de l’Institut Périmètre, où il est professeur depuis 2012. Auparavant, il a été boursier postdoctoral à l’Université Harvard (2004‑2007), puis membre de l’Institut d’études avancées de Princeton pendant de nombreuses années (2007‑2012). Davide Gaiotto travaille dans le domaine des champs quantiques fortement couplés et a réalisé plusieurs percées conceptuelles importantes. Il a obtenu la médaille Gribov de la Société européenne de physique (2011) et un prix <em>New Horizons</em> (Nouveaux horizons) de physique de la Fondation du Prix de physique fondamentale (2013). Il est également l’un des chercheurs principaux du projet collaboratif de la Fondation Simons sur le confinement et les tubes de flux en chromodynamique quantique (CDQ).
PhD Université Rutgers, 1999
Jaume Gomis (Ph.D., Université Rutgers, 1999) est devenu professeur à l’Institut Périmètre en 2004, renonçant du même coup à une bourse de jeune chercheur européen qui lui avait été octroyée par la Fondation européenne de la science. Auparavant, il a travaillé à l’Institut de technologie de Californie à titre de postdoctorant et d’agrégé supérieur de recherche Sherman-Fairchild. Ses domaines privilégiés de recherche sont la théorie des cordes, la théorie quantique des champs et la physique mathématique. Jaume Gomis a obtenu une Bourse de nouveau chercheur du ministère de la Recherche et de l’Innovation de l’Ontario pour un projet visant à mettre au point de nouvelles techniques pour décrire les phénomènes quantiques en physique nucléaire et en physique des particules. En 2019, il a remporté le prix ACP-CRM de physique théorique et mathématique remis par l’Association canadienne des physiciens et physiciennes et le Centre de recherches mathématiques, pour ses apports à la théorie des cordes et aux théories de jauge en régime de couplage fort.
PhD Université de Durham, 1992
Lucien Hardy (Ph.D., Université de Durham, 1992) est devenu professeur à l’Institut Périmètre en 2002, après avoir occupé des postes de chercheur et de chargé de cours dans diverses universités européennes, dont l’Université d’Oxford, l’Université La Sapienza de Rome, l’Université de Durham, l’Université d’Innsbruck et l’Université nationale d’Irlande. En 1992, il a trouvé une preuve très simple de la non-localité en physique quantique, aujourd’hui appelée le paradoxe de Hardy. Il s’est intéressé à la caractérisation de la théorie quantique en termes de postulats opérationnels et a proposé des reformulations des opérateurs de la théorie quantique et de la relativité générale, des travaux qui pourraient constituer un pas vers une théorie de la gravité quantique. Lucien Hardy a introduit le principe d’équivalence quantique, considéré comme une clé qui pourrait permettre de relier la théorie quantique des champs à la gravitation quantique. Il a travaillé tout récemment sur une formulation symétrique dans le temps des opérateurs de la théorie quantique.
PhD Université Fudan, 2014
Yin-Chen He (Ph.D., Université Fudan, 2014) s’est joint à l’Institut Périmètre en juillet 2018, en provenance de l’Université Harvard, où il était boursier postdoctoral Moore depuis 2016. Auparavant, il avait séjourné deux ans comme postdoctorant à l’Institut Max-Planck de physique des systèmes complexes. Chercheur dans le domaine de la matière condensée, il s’intéresse aux systèmes fortement corrélés, en particulier les liquides de spin quantiques, de même qu’à la criticité quantique, à la théorie conforme des champs, aux états topologiques de la matière, à la théorie quantique des champs et aux simulations numériques.
PhD Institut de technologie du Massachusetts, 2015
Timothy Hsieh (Ph.D., Institut de technologie du Massachusetts, 2015) s’est joint à l’Institut Périmètre en 2018, en provenance de l’Institut Kavli de physique théorique de l’Université de Californie à Santa Barbara, où il était boursier postdoctoral Moore depuis 2015. Timothy Hsieh est directeur du Centre Clay-Riddell de recherches sur la matière quantique de l’Institut Périmètre. Ses recherches portent principalement sur les états exotiques de la matière dont les comportements physiques sont dictés par les structures mathématiques de la topologie. Il s’intéresse également aux matériaux quantiques, à l’intrication, de même qu’aux applications de systèmes quantiques synthétiques à la simulation quantique. Timothy Hsieh s’est vu octroyer une Bourse de nouveau chercheur du ministère des Collèges et Universités de l’Ontario, de même que des subventions de collaboration accordées par Google pour la recherche en simulation quantique.
PhD Université Stanford, 2017
Junwu Huang (Ph.D., Université Stanford, 2017) s’est joint à l’Institut Périmètre comme boursier postdoctoral en 2017 et est devenu membre du corps professoral en 2022. Il conçoit des expériences innovatrices à petite échelle pour rechercher dans l’Univers des particules légères à couplage faible sous forme de matière sombre. Il recherche également, en se basant sur des observations astrophysiques et cosmologiques, de nouveaux phénomènes physiques liés à la théorie des cordes, y compris des axions, des cordes cosmiques et de nouveaux vides dans le paysage de la théorie des cordes.
PhD Université de Pittsburgh, 1998
Luis Lehner (Ph.D., Université de Pittsburgh, 1998) a d’abord été professeur associé à l’Institut Périmètre en 2009, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université de Guelph, puis il est devenu professeur à plein temps à l’Institut Périmètre en 2012. Il a été successivement vice-président (2014‑2017) et président du corps professoral de l’Institut (2018‑2021). Il avait été auparavant professeur à l’Université d’État de Louisiane (2002‑2009). Luis Lehner a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix d’honneur de l’Université nationale de Córdoba, en Argentine, une bourse de préparation au doctorat de la Fondation Mellon, le prix CGS/UMI pour une thèse remarquable, de même que le prix Nicholas-Metropolis de la Société américaine de physique. Il a été membre agrégé de l’Institut du Pacifique pour les sciences mathématiques, membre national de l’Institut canadien d’astrophysique théorique, ainsi que titulaire d’une bourse de recherche Sloan. Il est actuellement membre agrégé de l’Institut de physique du Royaume-Uni, de la Société américaine de physique et de la Société internationale de relativité générale et de gravitation, et boursier du programme Extrême Univers et gravité de l’Institut canadien de recherches avancées. Il siège aux conseils scientifiques du Centre international de physique théorique de l’Institut sud-américain pour la recherche fondamentale et du Centre Oskar-Klein de l’Université de Stockholm. Il est également le théoricien en résidence du Comité international des ondes gravitationnelles. En 2019, Luis Lehner a fait partie de la liste TD des 10 Hispano-Canadiens les plus influents.
PhD Université de la Colombie-Britannique, 2021
Alex May (Ph.D. Université de la Colombie-Britannique, 2021) s’est joint au corps professoral de l’Institut Périmètre à l’été 2023, à la suite de son postdoctorat à Stanford (2021‑2023). La recherche d’Alex May se situe à la jonction de l’information quantique et de la gravité quantique. Il a proposé l’application des concepts en cryptographie quantique à la gravité quantique, ce qui a permis d’acquérir de nouvelles connaissances sur l’émergence de la gravité à partir de la mécanique quantique et donné lieu à de nouveaux théorèmes en relativité générale. Il a aussi utilisé des concepts en gravité quantique pour établir de nouveaux liens entre différents sujets en cryptographie.
PhD Université Harvard, 2019
Sabrina Gonzalez Pasterski (Ph.D., Université Harvard, 2019)), théoricienne des hautes énergies, est devenue membre du corps professoral de l’Institut Périmètre en 2021, après avoir complété un stage postdoctoral au Centre de sciences théoriques de l’Université de Princeton. Avant son arrivée à l’Institut Périmètre, elle a découvert des améliorations à la symétrie de dimension infinie de la matrice S, un nouvel effet de mémoire observable en gravité, ainsi qu’un cadre permettant de généraliser ces caractéristiques de la physique de l’infrarouge à d’autres théories. À titre de fondatrice et chercheuse principale de l’Initiative sur l’holographie céleste de l’Institut Périmètre, elle dirige une équipe de chercheurs dans les domaines des amplitudes, de la physique mathématique et de la gravité quantique, dans un effort concerté visant à unifier notre compréhension de l’espace-temps avec la physique quantique en codant notre Univers sous forme d’un hologramme. Elle occupe actuellement les fonctions de vice-directrice du projet collaboratif de la Fondation Simons sur l’holographie céleste.
PhD Université de Chicago, 2007
Kendrick Smith (Ph.D., Université de Chicago, 2007) est titulaire de la chaire Famille-Daniel-James-Peebles de physique théorique de l’Institut Périmètre, où il est professeur depuis 2012. Il dirige également le Centre de recherches de l’Institut Périmètre sur l’univers. Cosmologiste avec un pied dans le milieu théorique et l’autre dans le milieu expérimental, Kendrick Smith participe à plusieurs projets d’observation, dont l’équipe de l’Observatoire Simons et le projet CHIME (<em>Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment</em> – Expérience canadienne de cartographie de l’intensité de l’hydrogène). Il est le scientifique responsable du projet CHORD (<em>Canadian Hydrogen Observatory and Radio-transient Detector</em> – Observatoire canadien de l’hydrogène et détecteur de signaux radio transitoires). Ses travaux ont été récompensés par des prix internationaux, notamment le prix Gruber et le <em>Breakthrough Prize</em> (Prix de la percée), dont il est colauréat avec ses collègues du projet WMAP (<em>Wilkinson Microwave Anisotropy Probe</em> – Sonde d’anisotropie micro-ondes Wilkinson), le Prix du Gouverneur général du Canada, le prix Lancelot-M.-Berkeley, le prix Brockhouse du CRSNG, le prix Marcel-Grossman (avec l’équipe du CHIME) et le prix <em>New Horizons</em> (Nouveaux horizons) 2020 en physique (conjointement avec deux collègues). Il détient par ailleurs un second doctorat en mathématiques de l’Université du Michigan.
PhD Université Harvard, 1979
Lee Smolin (Ph.D., Université Harvard, 1979) est l’un des premiers professeurs de l’Institut Périmètre. Auparavant, il a été professeur à l’Université Yale, à l’Université de Syracuse et à l’Université d’État de Pennsylvanie. Ses recherches portent surtout sur le problème de la gravitation quantique – où il a contribué à l’élaboration de la gravitation quantique à boucles. La portée de ses contributions s’étend toutefois à de nombreux domaines, dont les fondements quantiques, la cosmologie, la physique des particules, la philosophie de la physique et l’économie. Il a publié plus de 200 articles qui ont fait l’objet de plus de 25 000 citations à ce jour. Il a écrit cinq ouvrages non techniques et est coauteur d’un livre sur la philosophie du temps. Entre autres distinctions, Lee Smolin a reçu le prix Majorana (2007), le prix commémoratif Klopsteg (2009) et le prix Buchalter de cosmologie (2014). Il a aussi été élu membre de la Société américaine de physique et de la Société royale du Canada.
PhD Université de Toronto, 2001
Robert Spekkens (Ph.D., Université de Toronto, 2001) est devenu professeur à l’Institut Périmètre en 2008, après avoir été titulaire d’une bourse internationale de la Société royale de Londres à l’Université de Cambridge. Il travaille dans le domaine des fondements de la théorie quantique, où il est connu pour ses recherches sur la vision épistémique des états quantiques, le principe de non-contextualité, la nature de la causalité dans un monde quantique et la quantification de diverses propriétés des états quantiques en tant que ressources. Robert Spekkens est corédacteur de l’ouvrage <em>Quantum Theory:</em> <em>Informational Foundations and Foils</em> (Théorie quantique : fondements informationnels et théories de remplacement) et il dirige l’Initiative sur l’inférence causale quantique de l’Institut Périmètre. Il a reçu le prix Birkhoff-von-Neumann de l’Association internationale pour les structures quantiques en 2008, et a remporté en 2012 le premier prix au concours d’essais de l’Institut FQxI des questions fondamentales (Foundational Questions Institute) pour son article intitulé <em>Questioning the Foundations:</em> <em>Which of Our Assumptions Are Wrong?</em> (Remise en question des fondements : lesquelles de nos hypothèses sont fausses?).
PhD École normale supérieure de Paris et Centre de physique théorique de l’Université de Porto, 2008
Pedro Vieira (Ph.D., École normale supérieure de Paris et Centre de physique théorique de l’Université de Porto, 2008) est titulaire de la chaire Clay-Riddell-Paul-Dirac de physique théorique à l’Institut Périmètre, où il est professeur depuis 2009. Auparavant, il a été chercheur associé à l’Institut Max-Planck de physique gravitationnelle (Institut Albert-Einstein), de 2008 à 2009. Ses recherches portent sur la mise au point de nouveaux outils mathématiques pour les théories de jauge et des cordes dans leurs régimes non perturbatifs. Il s’intéresse surtout à une théorie particulière, dite N = 4 SYM, qui permet de développer de tels outils, ainsi qu’à la théorie autocohérente des matrices S, qui restreint l’espace possible de toute théorie physique, en particulier les théories de jauge et des cordes en régime de couplage fort. Pedro Vieira est chercheur principal au sein de l’équipe de la Fondation Simons sur l’autocohérence non perturbative. Parmi ses nombreuses distinctions, mentionnons une bourse de recherche Sloan, la médaille Gribov de la Société européenne de physique et le prix international Raymond-et-Beverly-Sackler de physique décerné par l’Université de Tel-Aviv, de même qu’un prix <em>New Horizons</em> (Nouveaux horizons) en physique en 2020.
PhD Institut de technologie du Massachusetts, 2015
Chong Wang (Ph.D., Institut de technologie du Massachusetts, 2015) s’est joint à l’Institut Périmètre en 2018, en provenance de l’Université Harvard, où il était jeune boursier de la Société des boursiers de Harvard depuis 2015. Chong Wang travaille sur la théorie de la physique de la matière condensée quantique, notamment les états topologiques de la matière, la criticité quantique, les effets Hall quantiques et les liquides de spin, ainsi que leurs relations avec des aspects modernes de la théorie quantique des champs.
PhD Institut de technologie du Massachusetts, 2012
Beni Yoshida (Ph.D., Institut de technologie du Massachusetts, 2012) est devenu professeur à l’Institut Périmètre en juillet 2017, où il est d’abord arrivé comme chercheur postdoctoral supérieur en 2015. Auparavant, il a été boursier Burke à l’Institut de physique théorique de Caltech (Institut de technologie de Californie), de 2012 à 2015, où il a travaillé au sein du groupe de John Preskill. Beni Yoshida se consacre principalement à l’étude les applications de la théorie de l’information quantique à des problèmes de physique des systèmes quantiques à N corps et à des problèmes de gravitation quantique. En particulier, il s’est servi des techniques de la théorie du codage quantique pour construire des modèles réduits de la correspondance AdS/CFT et a découvert des processus d’extraction d’information de trous noirs à l’aide des phénomènes de brouillage de l’information quantique.
PhD Université Yale, 2021
Sisi Zhou (Ph.D. Université Yale, 2021) s’est jointe à l’Institut Périmètre à titre de professeure adjointe en septembre 2023. Auparavant, elle a été boursière postdoctorale de l’IQIM (Institut pour l’information et la matière quantiques) à l’Institut de technologie de Californie (2021‑2023), sous la direction de John Preskill. Elle a obtenu son doctorat de l’Université Yale en 2021, sous la direction de Liang Jiang. Ses intérêts de recherche se concentrent autour de l’information quantique théorique, en particulier la métrologie quantique et la correction d’erreurs quantiques. Concrètement, ses recherches ont montré comment, en métrologie quantique, la correction d’erreurs quantiques pouvait permettre d’atteindre les limites ultimes de la sensibilité en présence de bruit.
PhD Université de Princeton, 2004
Niayesh Afshordi (Ph.D., Université de Princeton, 2004) est professeur associé à l’Institut depuis 2009, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université de Waterloo, où il est professeur titulaire de physique et d’astronomie. Il a été membre agrégé de l’Institut de théorie et de calcul du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian (2004‑2007), puis chercheur émérite à l’Institut Périmètre (2008‑2009), où il a commencé comme professeur associé en 2009. Ses recherches s’articulent autour de problèmes interdisciplinaires en physique fondamentale, en astrophysique et en cosmologie, avec des contributions notables à l’étude de modèles quantiques des trous noirs, du Big Bang et de l’énergie sombre – des domaines désormais explorés au moyen des ondes gravitationnelles et d’observations cosmologiques. Ses récents travaux se sont étendus notamment à la santé publique, éclairant les politiques de santé grâce à ses compétences de modélisation appliquées à la dynamique de l’épidémie de COVID-19, ainsi qu’à la physique et à la radiothérapie. Sur un autre front, Niayesh Afshordi a été l’instigateur de collaborations d’envergure entre philosophes, physiciens et astronomes pour explorer la nature de l’espace-temps quantique. Il s’implique aussi dans la communication scientifique. Il a ainsi participé à la réalisation de vidéos qui ont atteint plus de 850 000 visionnements. Son livre de vulgarisation scientifique, intitulé <em>Battle of the Big Bang</em> (Combat du Big Bang), paraîtra en mai 2025 aux Presses de l’Université de Chicago. Parmi ses nombreuses distinctions, citons le supplément d’accélération à la découverte octroyé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, la Bourse de nouveau chercheur du ministère de la Recherche et de l’Innovation de l’Ontario et la médaille d’or Vainu-Bappu de la Société astronomique de l’Inde. Niayesh Afshordi a aussi remporté le premier prix Buchalter de cosmologie, décerné par la Société américaine d’astronomie en 2019, ainsi que le troisième prix en 2015.
PhD Université de Tel-Aviv, 1998
Alexander Braverman (Ph.D., Université de Tel-Aviv, 1998) s’est joint à l’Institut Périmètre en 2015, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université de Toronto. Il a été auparavant membre du corps professoral de l’Université Brown (2004‑2015), de même que chargé de cours à l’Université Harvard (2000‑2004) et à l’Institut de technologie du Massachusetts (1997‑1999). Alexander Braverman se spécialise dans plusieurs domaines ayant des applications en physique mathématique, dont la géométrie algébrique, la théorie des représentations, la théorie des nombres et le programme de Langlands géométrique. Il a été boursier de l’Institut de mathématiques Clay et boursier Simons en mathématiques.
PhD Institut de technologie de Californie, 2004
Avery Broderick (Ph.D., Institut de technologie de Californie, 2004) est devenu professeur associé à l’Institut Périmètre en 2011, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université de Waterloo, puis il a été nommé, en janvier 2017, titulaire de la chaire Famille-Delaney-John-Archibald-Wheeler de physique théorique de l’Institut Périmètre. Auparavant, il a été postdoctorant à l’Institut de théorie et de calcul du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian (2004‑2007) et à l’Institut canadien d’astrophysique théorique (2007‑2011). Avery Broderick est un astrophysicien aux intérêts de recherche variés, depuis la formation des étoiles jusqu’à la physique des extrêmes au voisinage des naines blanches, des étoiles à neutrons et des trous noirs. C’est un membre clé du consortium international EHT (<em>Event Horizon Telescope</em> – télescope Horizon des événements), qui a dévoilé en avril 2019 la première image de l’horizon des événements d’un trou noir. Il étudie comment les trous noirs accumulent de la matière et projettent les rayonnements ultrarelativistes observés en sondant la nature de la gravité au voisinage de ces objets célestes. Avery Broderick est colauréat (conjointement avec les autres membres du consortium EHT) d’un prix diamant de la Fondation nationale des sciences des États‑Unis, du <em>Breakthrough Prize</em> (Prix de la percée) 2020 en physique fondamentale, ainsi que de plusieurs autres prix.
PhD Université Cornell, 1999
Alex Buchel (Ph.D., Université Cornell, 1999) est professeur associé à l’Institut Périmètre depuis 2003, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université Western. Auparavant, il a été chercheur à l’Institut Kavli de physique théorique de l’Université de Californie à Santa Barbara (1999‑2002), puis au Centre de physique théorique de l’Université du Michigan (2002‑2003). Ses recherches portent sur la compréhension des propriétés quantiques des trous noirs et sur l’origine de l’Univers dans le cadre de la théorie des cordes, de même que sur la mise au point d’outils analytiques qui pourraient apporter un éclairage nouveau sur les interactions fortes des particules subatomiques. En 2007, Alex Buchel a reçu une Bourse de nouveau chercheur du ministère de la Recherche et de l’Innovation de l’Ontario.
PhD Université du Texas à Austin, 1985
Cliff Burgess (Ph.D., Université du Texas à Austin, 1985) est devenu professeur associé à l’Institut Périmètre en 2004, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université McMaster qui a débuté en 2005. Auparavant, il a été membre de l’École de sciences naturelles de l’Institut d’études avancées de Princeton, puis professeur à l’Université McGill. Pendant deux décennies, Cliff Burgess a appliqué les techniques de la théorie effective des champs à la physique des hautes énergies, à la physique nucléaire, à la théorie des cordes, à la <a>cosmologie de l’Univers primordial </a>et à la physique de la matière condensée. Avec ses collaborateurs, il a mis au point des modèles importants d’expansion de l’Univers fondés sur la théorie des cordes, qui constituent le cadre le plus prometteur pour une vérification expérimentale. Entre autres distinctions récentes, Cliff Burgess a été récipiendaire d’une bourse Killam et a été élu membre de la Société royale du Canada. Il a aussi remporté le prix ACP‑CRM de physique théorique et mathématique. Il a reçu un prix Buchalter de cosmologie en 2016 et un autre en 2017. Son livre intitulé <em>Introduction to Effective Field Theories</em> (Introduction aux théories effectives des champs) lui a valu en 2022 le prix du meilleur ouvrage de physique et chimie décerné par l’Association des éditeurs américains.
PhD Université de l’Indiana, 2002
Anton Burkov (Ph.D., Université de l’Indiana, 2002) s’est joint à l’Institut Périmètre en 2020, dans le cadre d’une nomination conjointe avec le Département de physique et d’astronomie de l’Université de Waterloo, où il est professeur depuis 2007. Physicien théoricien de la matière condensée quantique, Anton Burkov s’intéresse particulièrement aux phénomènes topologiques et de corrélation forte dans la matière quantique. Il est bien connu pour ses travaux innovateurs sur les états topologiques sans gap, tels que les semi-métaux de Weyl et de Dirac, et plusieurs de ses publications sur le sujet figurent dans la liste des articles les plus cités de la base de données ISI Web of Knowledge. Anton Burkov est l’un des chercheurs principaux (et le seul du Canada) au Centre de recherche Energy Frontier sur les semi-métaux topologiques du département américain de l’Énergie.
PhD Institut de technologie du Massachusetts, 2011
David Gosset (Ph.D., Institut de technologie du Massachusetts, 2011), nommé conjointement avec l’Institut d’informatique quantique (IQC), est professeur agrégé à l’Université de Waterloo depuis 2018. Auparavant, il a été boursier postdoctoral à l’IQC et à l’Institut de technologie de Californie, et chercheur au Centre de recherche T.J. Watson d’IBM. Ses recherches portent sur les algorithmes quantiques et la théorie de la complexité. Entre autres distinctions, David Gosset a remporté le prix pour une communication exceptionnelle à la conférence de 2019 sur la théorie du calcul quantique, le prix commémoratif Pat-Goldberg du meilleur article en 2016 et en 2018, ainsi que la bourse postdoctorale Prix-Sherman-Fairchild à Caltech pour l’année 2015‑2016. Il est actuellement chercheur à l’Institut canadien de recherches avancées dans le programme d’informatique quantique.
PhD Université de Californie à Santa Cruz, 2007
Matthew Johnson (Ph.D., Université de Californie à Santa Cruz, 2007) est devenu professeur associé à l’Institut Périmètre en 2012, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université York. Auparavant, il a été boursier postdoctoral Moore à l’Institut de technologie de Californie, puis postdoctorant à l’Institut Périmètre. Matthew Johnson est un cosmologiste théoricien dont les recherches interdisciplinaires visent à comprendre le commencement de l’Univers, son évolution et son devenir. Il est l’auteur de contributions dans des domaines allant de la cosmologie inflationnaire à la théorie des cordes, en passant par la relativité numérique et l’analyse de données sur le rayonnement fossile. Matthew Johnson a obtenu par voie de concours des subventions du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, de l’Institut FQXi des questions fondamentales (Foundational Questions Institute) ainsi que du programme <em>New Frontiers in Astronomy and Cosmology</em> (Nouvelles frontières en astronomie et cosmologie), administré par l’Université de Chicago. Il est partenaire externe du consortium britannique QSimFP (<em>Quantum Simulators for Fundamental Physics</em> – Simulateurs quantiques pour la physique fondamentale) et membre de l’équipe du projet collaboratif de l’Observatoire Simons.
PhD Université de Californie à Berkeley, 2013
Theo Johnson-Freyd (Ph.D., Université de Californie à Berkeley, 2013) est professeur associé dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université Dalhousie, où il est professeur agrégé au Département de mathématiques et de statistiques. Physicien mathématicien, il s’intéresse aux aspects algébriques supérieurs des champs quantiques et de la matière condensée. Avant sa nomination à son poste actuel, Theo Johnson-Freyd était chercheur postdoctoral supérieur à l’Institut Périmètre. De 2013 à 2016, il a été boursier postdoctoral de la Fondation nationale des sciences des États-Unis et professeur adjoint Ralph-Boas à l’Université Northwestern. Il est coauteur de <em>Berkeley Lectures on Lie Groups and Quantum Groups</em> (Conférences Berkeley sur les groupes de Lie et les groupes quantiques). Theo Johnson-Freyd est également chercheur principal au sein de l’équipe de la Fondation Simons sur les symétries génériques et récipiendaire d’un supplément d’accélération à la découverte du CRSNG.
PhD Université de Cambridge, 1988
Raymond Laflamme (Ph.D., Université de Cambridge, 1988) est professeur associé dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Institut d’informatique quantique de l’Université de Waterloo, dont il a été le directeur général de 2002 à 2017. Il est également titulaire de la chaire Mike-et-Ophelia-Lazaridis-John-von-Neumann d’informatique quantique à l’Université de Waterloo. Il a été chercheur à l’Université de la Colombie-Britannique et au collège Peterhouse de l’Université de Cambridge, avant de joindre les rangs du Laboratoire national de Los Alamos en 1992, où il a réorienté ses travaux pour passer de la cosmologie à l’informatique quantique. Depuis le milieu des années 1990, Raymond Laflamme a élaboré des méthodes théoriques de correction d’erreurs quantiques et en a mis certaines en œuvre dans des expériences. Il a été directeur du programme Information quantique de l’Institut canadien de recherches avancées (ICRA) de 2003 à 2016, auprès duquel il agit maintenant à titre de conseiller. Il a été reçu membre de la Société américaine de physique, de la Société royale du Canada et de l’Association américaine pour l’avancement de la science. Raymond Laflamme a également été fait Officier de l’Ordre du Canada en 2017. En 2012 il a reçu un doctorat honorifique de l’Université de Sherbrooke. De plus, il a été titulaire d’une chaire de recherche du Canada de 2002 à 2023 et a remporté le prix ACP-CRM 2017 de physique théorique et mathématique remis par l’Association canadienne des physiciens et physiciennes et le Centre de recherches mathématiques. Avec des collègues, il a fondé l’entreprise Universal Quantum Devices, qui commercialise certaines retombées des recherches en physique quantique. Il dirige aussi QuantumLaf Inc., une jeune entreprise de services-conseils.
PhD Université scientifique et technologique de Pohang, 2000
Sung-Sik Lee (Ph.D., Université scientifique et technologique de Pohang, 2000) s’est joint à l’Institut Périmètre en 2011, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université McMaster, où il est professeur titulaire. Auparavant, il a été postdoctorant à l’Université scientifique et technologique de Pohang, à l’Institut de technologie du Massachusetts ainsi qu’à l’Institut Kavli de physique théorique de l’Université de Californie à Santa Barbara. Les recherches de Sung-Sik Lee portent principalement sur l’étude des systèmes quantiques à N corps en interaction forte, la théorie quantique des champs, la correspondance AdS/CFT et la gravité quantique. Ses travaux récents sont tournés vers des théories effectives des champs de basse énergie pour les non-liquides de Fermi et des modèles de la matière quantique qui présentent un espace-temps émergent.
PhD Université Stanford, 2000)
Debbie Leung (Ph.D., Université Stanford, 2000) s’est jointe à l’Institut Périmètre en 2019. Elle est professeure à l’Institut d’informatique quantique ainsi qu’au Département de combinatoire et d’optimisation de l’Université de Waterloo depuis 2005. Elle est actuellement titulaire d’une chaire de recherche de l’université et a été titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 2 (2005‑2015). Auparavant, elle a été boursière postdoctorale Tolman à l’Institut d’information quantique de Caltech (Institut de technologie de Californie), après avoir passé quatre mois à l’Atelier de calcul quantique de l’Institut de recherche en mathématiques à Berkeley (de septembre à décembre 2002), au terme d’une bourse postdoctorale de deux ans au sein du groupe de physique de l’information du Centre de recherche T.J. Watson d’IBM (2000‑2002). Après avoir obtenu un baccalauréat en physique et mathématiques à Caltech en 1995, elle a fait un doctorat en physique à l’Université Stanford sous la direction des professeurs Yoshihisa Yamamoto et Isaac Chuang.
PhD Université de Californie à Santa Barbara, 2005
Roger Melko (Ph.D., Université de Californie à Santa Barbara, 2005) s’est joint à l’Institut Périmètre en 2012, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université de Waterloo, où il est professeur depuis 2007. Auparavant, il a été boursier Wigner au Laboratoire national d’Oak Ridge (2005‑2007). Il dirige le Laboratoire d’intelligence quantique de l’Institut Périmètre et la filière quantique de Creative Destruction Lab, et il est professeur affilié à l’Institut Vector pour l’intelligence artificielle. Théoricien de la matière condensée, Roger Melko étudie les systèmes fortement corrélés à N corps. Il s’intéresse aux phénomènes émergents exotiques, aux systèmes critiques quantiques et à l’intrication. Ses recherches sont axées sur l’emploi de méthodes numériques comme technique théorique, en particulier sur la mise au point de nouveaux algorithmes et de méthodes d’apprentissage automatique. Entre autres distinctions, Roger Melko a reçu la médaille Herzberg de l’Association canadienne des physiciens et physiciennes, le Prix du jeune scientifique en physique informatique de l’Union internationale de physique pure et appliquée, de même qu’une Bourse de nouveau chercheur du ministère de la Recherche et de l’Innovation de l’Ontario. Il a également été désigné titulaire de la Chaire de recherche du Canada en physique computationnelle quantique à N corps. En 2021, il a reçu la médaille Brockhouse de l’Association canadienne des physiciens et physiciennes et de la Division de la physique de la matière condensée et des matériaux.
DPhil Université d’Oxford, 1999
Michele Mosca (D.Phil., Université d’Oxford, 1999) est professeur associé dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Institut d’informatique quantique de l’Université de Waterloo (IQC). Membre fondateur de l’Institut Périmètre et cofondateur de l’IQC, il est aussi professeur au Département de combinatoire et optimisation de la Faculté de mathématiques de l’Université de Waterloo. Il est l’un des fondateurs de CryptoWorks21, le programme de formation en cryptographie post-quantique de l’organisme à but non lucratif Quantum-Safe Canada, ainsi que des ateliers ETSI-IQC sur la cryptographie à l’épreuve des attaques quantiques. Ces ateliers réunissent une grande variété d’intervenants qui œuvrent à la mise sur pied d’un système mondial normalisé de cryptographie post-quantique. Il est également l’un des fondateurs d’evolutionQ Inc., qui aide les organismes à adopter des systèmes et des pratiques à l’épreuve des attaques quantiques, ainsi que de softwareQ Inc., qui offre des services et des outils logiciels quantiques. Ses recherches portent sur le calcul quantique et les outils de cryptographie à l’épreuve des attaques quantiques. Michele Mosca est mondialement reconnu pour son désir d’aider le milieu universitaire, les entreprises et les gouvernements à préparer leurs systèmes pour qu’ils soient sûrs à l’ère des ordinateurs quantiques. Il est l’un des auteurs du manuel réputé intitulé <em>An Introduction to Quantum Computing</em> (Introduction à l’informatique quantique). Michele Mosca a reçu de nombreux prix et distinctions, dont une Bourse du premier ministre pour l’excellence en recherche (2000‑2005). Il a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada en informatique quantique (2002‑2012) et titulaire d’une chaire de recherche de l’Université de Waterloo (2012‑2019). Il a également reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II (2013) et le prix Fr.-Norm-Choate, décerné par l’Université St. Jerome’s pour l’ensemble de sa carrière (2017), et il a été fait chevalier par l’ordre du Mérite de la République italienne (2018).
PhD Institut Max-Planck d’optique quantique, 2011
Christine Muschik (Ph.D., Institut Max-Planck d’optique quantique, 2011) s’est jointe à l’Institut Périmètre en 2019, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Institut d’informatique quantique de l’Université de Waterloo, où elle est professeure depuis 2017. Elle travaille sur de nouvelles méthodes de traitement de l’information quantique et sur des simulations quantiques de problèmes de physique des hautes énergies. Christine Muschik a conçu des protocoles innovateurs pour maîtriser la dissipation (et a établi en 2011 un record de durée d’une intrication), pour réussir la première téléportation déterministe entre des systèmes de matière sur une distance macroscopique (<em>Nature Physics</em>, 2013) et pour réaliser de nouveaux types de simulations quantiques (<em>Nature</em>, 2016 et 2019). Ses travaux sur les simulations quantiques de problèmes de physique des hautes énergies ont été choisis par le magazine <em>Physics World</em> parmi les 10 principales percées en physique de l’année 2016. Christine Muschik a reçu une bourse Simons-Emmy-Noether de l’Institut Périmètre (2018), une bourse de recherche Sloan pour chercheurs exceptionnels en début de carrière (2019), ainsi qu’une subvention Nouvelles frontières pour des recherches à haut risque et à haut potentiel de rendement (2019). En 2020, elle a été choisie comme boursière du programme des chercheurs mondiaux Azrieli de l’Institut canadien de recherches avancées. En 2022, elle a obtenu une chaire de recherche de l’Université de Waterloo et une Bourse de nouveau chercheur de l’Ontario.
PhD Université de Princeton, 1995
Ue-Li Pen (Ph.D., Université de Princeton, 1995) s’est joint à l’Institut Périmètre en 2014, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Institut canadien d’astrophysique théorique de l’Université de Toronto, où il est professeur depuis 1998. Il est également directeur de l’Institut d’astronomie et d’astrophysique de l’Academia Sinica de Taïwan. Astrophysicien théoricien, il étudie des systèmes où les effets physiques fondamentaux peuvent être isolés de la complexité des phénomènes astronomiques. Ses projets de recherche portent entre autres sur la dynamique non linéaire du rayonnement fossile de neutrinos, la cartographie d’intensité de la raie à 21 cm, l’observation VLBI des pulsars par scintillométrie et l’expérience CHIME (<em>Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment</em> – Expérience canadienne de cartographie d’intensité de l’hydrogène). Ue-Li Pen est connu pour avoir mis au point des outils innovateurs afin de créer de nouveaux domaines de recherche. Ses travaux de pionnier de la cartographie d’intensité de la raie à 21 cm ouvrent une nouvelle avenue pour étudier avec précision l’énergie sombre et les neutrinos. Son utilisation du plasma naturel présent dans notre galaxie comme d’un télescope géant a donné naissance au domaine de la scintillométrie, ce qui a permis de porter un regard neuf sur les énigmatiques pulsars et sursauts radio rapides. Entre autres distinctions, Ue-Li Pen est agrégé supérieur du programme Extrême Univers et gravité de l’Institut canadien de recherches avancées. En 2018, il est devenu le deuxième chercheur membre d’une institution canadienne à recevoir une bourse de chercheur Simons de la Fondation Simons depuis la mise sur pied du programme en 2012. Il fait également partie de l’équipe de chercheurs du télescope CHIME, qui s’est vu décerner un prix du Gouverneur général pour l’Innovation en 2020, le prix Lancelot-M.-Berkeley de la Société américaine d’astronomie (AAS) en 2021, ainsi que le Prix Brockhouse du Canada pour la recherche interdisciplinaire en sciences et en génie du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) en 2022. Il était aussi l’un des 347 membres du consortium international EHT (<em>Event Horizon Telescope</em> – télescope Horizon des événements) à recevoir le <em>Breakthrough Prize</em> (Prix de la percée) 2020 en physique fondamentale. Son élection à titre de membre de la Société royale du Canada (SRC) a été annoncée en septembre 2022, pour ses réalisations scientifiques exceptionnelles.
PhD Université d’Oxford, 1999
Will Percival (Ph.D., Université d’Oxford, 1999) est professeur associé dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université de Waterloo, où il est titulaire de la prestigieuse chaire Mike-et-Ophelia-Lazaridis de recherche en astrophysique et directeur du Centre d’astrophysique de Waterloo. Spécialiste de la cosmologie, il travaille principalement sur les relevés de galaxies, utilisant leur position pour mesurer le rythme d’expansion de l’Univers et la croissance de la structure du cosmos. Il est actuellement co-porte-parole du consortium DESI (<em>Dark Energy Spectroscopic instrument</em> – Spectroscope de l’énergie sombre) et coordonnateur scientifique de la mission Euclid. Au cours des dix prochaines années, les relevés du ciel obtenus par ces projets d’exploration changeront la donne dans notre conception de l’énergie sombre, ce mécanisme physique qui accélère l’expansion du cosmos. Entre autres distinctions, Will Percival a reçu le prix Fowler de la Société royale d’astronomie de Londres en 2008 et une bourse de scientifique émérite de l’Académie chinoise des sciences en 2016. Il a été reconnu comme l’un des scientifiques les plus influents au monde, figurant à plusieurs reprises sur la liste Thomson Reuters (Clarivate Analytics) des chercheurs les plus cités.
PhD Institut de recherche nucléaire de l’Académie des sciences de Russie, 2004
Sergueï Sibiryakov (Ph.D., Institut de recherche nucléaire de l’Académie des sciences de Russie, 2004) s’est joint à l’Institut Périmètre en 2020, dans le cadre d’une nomination conjointe avec le Département de physique et d’astronomie de l’Université McMaster. Auparavant, il était professeur depuis 2013 à l’École polytechnique fédérale de Lausanne et au CERN. Ses domaines de recherche comprennent la phénoménologie de la physique des particules, la cosmologie et la théorie de la gravitation. Sergueï Sibiryakov est coauteur d’un ensemble de travaux révolutionnaires qui établissent la cohérence d’une approche de la gravitation quantique dite de « gravité à anisotropie d’échelle ». Entre autres distinctions, il a obtenu la Médaille de l’Académie des sciences de Russie accompagnée du Prix pour jeunes scientifiques, de même que plusieurs subventions et bourses de fondations russes et suisses.
PhD Université de Californie à Berkeley, 2007
Ben Webster (Ph.D., Université de Californie à Berkeley, 2007) est devenu professeur associé à l’Institut Périmètre en juillet 2017, dans le cadre d’une nomination conjointe avec le Département de mathématiques pures de l’Université de Waterloo. Il a été auparavant membre du corps professoral de l’Université de Virginie, de l’Université Northeastern et de l’Université de l’Oregon. Ses recherches portent sur les liens entre la théorie des représentations, la physique mathématique, la géométrie et la topologie, notamment l’homologie de nœuds, la géométrie de singularités symplectiques et la catégorification. Entre autres distinctions, Ben Webster a obtenu une bourse de recherche Sloan et un prix CAREER de la Fondation nationale des sciences des États‑Unis. Il a reçu une subvention de l’Institut de recherche mathématique de Sydney et a récemment dirigé des étudiants dans le cadre de bourses de recherche Mitacs Globalink. En 2019, il a reçu un prix d’excellence en recherche du Jubilé d’or de la Faculté de mathématiques de l’Université de Waterloo.
PhD Institut de technologie de Californie, 2013
Huan Yang (Ph.D., Institut de technologie de Californie, 2013) s’est joint à l’Institut Périmètre en septembre 2017 dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Université de Guelph. Auparavant, il a été titulaire d’une bourse postdoctorale d’un an à l’Université de Princeton. Astrophysicien théoricien, Huan Yang est un expert des trous noirs, des étoiles à neutrons et des ondes gravitationnelles, et il est très impliqué dans des observations récentes. Il étudie en particulier l’astrophysique et la physique fondamentale des champs gravitationnels intenses. Ses travaux récents visent à comprendre les phénomènes physiques qui se cachent dans les données existantes et à proposer de nouvelles idées qui orienteront des observations à venir.
PhD Université Stanford, 2005
Jon Yard (Ph.D., Université Stanford, 2005) est devenu professeur associé à l’Institut Périmètre en 2016, dans le cadre d’une nomination conjointe avec l’Institut d’informatique quantique ainsi que le Département de combinatoire et d’optimisation de l’Université de Waterloo. Il a été auparavant chercheur à l’Université McGill (2005), à l’Institut de technologie de Californie (2005‑2007), au Laboratoire national de Los Alamos (2007‑2012) et à la division de la recherche de Microsoft (2012‑2016). Jon Yard s’intéresse à l’information quantique, à la physique mathématique, aux champs quantiques et à la matière condensée. Avec Graeme Smith, il a reçu en 2009 le prix commémoratif Pat-Goldberg du meilleur article, remis par IBM Research, pour avoir prouvé que la capacité quantique n’est pas le seul facteur qui détermine l’utilité technologique d’un canal de transmission de l’information quantique.
PhD Université de Princeton, 2009
Katherine (Katie) Mack (Ph.D., Université de Princeton, 2009) s’est jointe à l’Institut Périmètre en 2022 pour devenir la première titulaire de la chaire Hawking de cosmologie et de communication scientifique. Elle était auparavant professeure adjointe à l’Université d’État de Caroline du Nord, après avoir été boursière postdoctorale à l’Institut Kavli de cosmologie de l’Université de Cambridge et à l’Université de Melbourne. Ses principaux domaines de recherche sont la cosmologie théorique, la physique des astroparticules, la théorie de l’Univers primordial et la formation des galaxies. Katie Mack s’intéresse particulièrement à la physique et à l’astrophysique de la matière sombre, et à la façon dont on pourrait trouver des indices sur la nature fondamentale de la matière sombre en examinant ses répercussions sur la formation et l’évolution des structures cosmiques les plus anciennes. Elle a été nommée boursière du programme des chercheurs mondiaux CIFAR Azrieli en 2022 et boursière TED en 2020. Elle détient des subventions de la Fondation Sloan et du fonds Catalyseur de l’Institut canadien de recherches avancées. Ses écrits scientifiques sont parus dans des publications majeures, dont le <em>New York Times</em>, le <em>Globe and Mail</em>, le <em>Wall Street Journal</em>, <em>Scientific American</em>, <em>BBC Science Focus</em> et <em>Cosmos Magazine</em>. Son premier livre de vulgarisation scientifique, <em>The End of Everything (Astrophysically Speaking)</em> (La fin de tout – sur le plan astrophysique), a été désigné par le <em>New York Times</em> comme l’un des ouvrages remarquables de 2020. En reconnaissance de ses services envers l’enseignement de la physique par sa participation dans la sphère publique, elle a été sélectionnée par l’Association américaine des enseignants en physique pour le prix de la conférence commémorative Richtmyer 2024.
PhD École Normale Supérieure de Lyon, 2010
Maïté Dupuis (Ph.D., École normale supérieure de Lyon, 2010) est directrice de la formation, de la diffusion des connaissances et des programmes scientifiques à l’Institut Périmètre. Elle est également professeure agrégée auxiliaire au Département de mathématiques appliquées ainsi qu’au Département de physique et d’astronomie de l’Université de Waterloo. Elle a été boursière postdoctorale à l’Institut de gravitation quantique de l’Université Fredrich-Alexander d’Erlangen-Nuremberg, en Allemagne. Maïté Dupuis a obtenu en 2013 une bourse postdoctorale Banting au Département de mathématiques appliquées de l’Université de Waterloo. En 2017, elle s’est jointe au Département des programmes d’enseignement de l’Institut Périmètre comme enseignante, superviseure et mentore. Ses recherches portent sur la gravitation quantique, plus particulièrement sur les approches non perturbatives de la gravitation quantique. Elle a été nommée directrice adjointe des programmes d’enseignement en 2020. Cofondatrice du programme Tremplin vers l’inclusion, elle en est la vice-présidente depuis sa création en 2018.
PhD Université Brown, 2005
Ghazal Geshnizjani (Ph.D. Université Brown, 2005) s’est jointe au corps professoral de l’Institut Périmètre en 2023 et est professeure auxiliaire au Département de mathématiques appliquées de l’Université de Waterloo. Cosmologiste théoricienne, elle s’intéresse à la cosmologie de l’Univers primordial. Elle a notamment fait partie de l’équipe qui, en 2007, a découvert la théorie modifiée de la gravité cuscuton, une extension minimale de la relativité générale qui évite d’introduire des degrés de liberté supplémentaires de propagation. Ses travaux ont fait l’objet d’un article dans le magazine <em>Quanta</em> et d’une capsule à l’émission <em>Space Time</em> sur le réseau PBS. Ghazal Geshnizjani est également l’une des fondatrices du Centre d’astrophysique de Waterloo, où elle continue de s’impliquer activement dans le programme et d’encadrer les stagiaires postdoctoraux et les étudiants. Au-delà de ses activités de recherche et d’enseignement, elle est activement engagée dans la vulgarisation scientifique, comme en témoigne son livre pour enfants <em>Bella, the Black Hole</em> (Bella, le trou noir). Elle s’investit régulièrement auprès de jeunes élèves, à qui elle a récemment fait la lecture de son livre dans le cadre d’une collaboration avec l’organisme Parlons sciences. En outre, elle donne fréquemment des conférences et participe à des événements de mentorat pour les élèves du secondaire. Elle a reçu plusieurs prix, dont le prix Équité et communautés inclusives de la Faculté de mathématiques de l’Université de Waterloo, et la Yara leadership Society lui a donné le titre de femme canado-iranienne inspirante en STIM au Canada.
PhD Université de Waterloo, 2017
Lauren Hayward (Ph.D., Université de Waterloo, 2017) est directrice adjointe des programmes de formation à l’Institut Périmètre et professeure adjointe auxiliaire au Département de physique et d’astronomie de l’Université de Waterloo. Elle travaille dans le domaine de <a>la physique informatique </a>et de la matière quantique, et ses recherches portent sur l’utilisation de méthodes numériques pour étudier des phénomènes tels que les transitions de phase et l’intrication quantique. De plus, Lauren Hayward élabore des programmes d’enseignement et de vulgarisation scientifique et donne des cours en mécanique statistique, en théorie de la matière condensée et en apprentissage automatique. Elle est coanimatrice de la série de balados <em>Conversations at the Perimeter</em> (Conversations à l’Institut Périmètre), où elle mène des entrevues avec des scientifiques qui travaillent à élucider les mystères de l’Univers. Avec ses collègues de l’équipe de diffusion des connaissances de l’Institut Périmètre, elle s’est partagé le Prix d’excellence en enseignement de la physique 2024 de la Société américaine de physique.
Paul Smith
Directeur administratif et chef de l’exploitation
Stefan Pregelj
Directeur principal des finances et de l’exploitation
Patricia Butler
Directrice des ressources humaines et de la culture
Maïté Dupuis
Directrice de la formation, de la diffusion des connaissances et des programmes scientifiques
Tania Framst
Directrice du développement
Jorge Gonzalez
Directeur des technologies de l’information et de la cybersécurité
Mark Healy
Directeur des communications et de la participation du public
Mike Klander
Directeur des relations gouvernementales et des affaires extérieures
Sue Scanlan
Directrice des finances
Estelle Inack
Han Ma
Pooya Ronagh, conjointement avec 1Qbit Inc.
Seth Siegel
Michael Vasmer, conjointement avec Xanadu Quantum Technologies
Elie Wolfe
Aida Ahmadzadegan (Université de Waterloo)
Adam Ball (Université Harvard)
Roland Bittleston (Université de Cambridge)
Ningping Cao (Université de Guelph)
Changha Choi (Université d’État de New York à Stony Brook)
Luca Ciambelli (École Polytechnique, Centre de Physique Théorique)
Luciano Combi (Institut argentin de radioastronomie)
Marco Costa (École normale supérieure de Pise)
Daniel Ignacio Egaña-Ugrinovic (Université Rutgers)
Ana Ennis (Institut d’astrophysique de La Plata)
Michael Fedderke (Université de Chicago)
Andrea Fontanella (Université du Surrey)
Marios Galanis (Université Stanford)
Anteneh Gebrie, boursier des instituts Fields, AIMS et Périmètre (Université Naresuan)
Suvendu Giri (Université d’Uppsala)
Andrea Guerrieri (Université de Rome « Tor Vergata »)
James Gurian (Université d’État de Pennsylvanie)
Justin Hilburn (Université de l’Oregon)
Matheus Hostert (Université de Durham)
Selim Hotinli (Collège impérial de Londres)
Yangrui Hu (Université Brown)
Emilie Huffman (Université Duke)
Christopher Jackson (Université de l’Oregon)
Mohammed Khalil (Institut Max-Planck de physique gravitationnelle)
Joshua Kirklin (Université de Cambridge)
Hlér Kristjánsson (Université d’Oxford)
Alex Krolewski (Université de Californie à Berkeley)
Meenu Kumari (Université de Waterloo)
Pablo Leon (Université d’Antofagasta)
Zhi Li (Université de Pittsburgh)
Zi-Wen Liu (Institut de technologie du Massachusetts)
Tsung-Cheng (Peter) Lu (Université de Californie à San Diego)
Han Ma, Philip W. Anderson Fellow (Université du Colorado à Boulder)
Sizheng Ma (Institut de technologie de Californie)
Anindita Maiti (Université Northeastern)
Yusuke Manita (Université de Kyoto)
Naren Manjunath (Université du Maryland à College Park)
Simon May (Institut Max-Planck d’astrophysique)
Alexander Meiburg (Université de Californie à Santa Barbara)
Cristina Mondino, Chien-Shiung Wu Fellow (Université de New York)
Takato Mori (Collège doctoral de recherche avancée à Sōkendai)
Youssef Mousaaid (Université d’Ottawa)
Lukas Mueller (Université Heriot-Watt)
Jessica Muir (Université du Michigan à Ann Arbor)
Sruthi Narayanan (Université Harvard)
Wenjun Niu (Université de Californie à Davis)
Enrico Olivucci (Université de Hambourg)
Olga Papadoulaki (Université d’Utrecht, Institut de physique théorique)
Alessia Platania (Université Radboud de Nimègue)
Valentina Prilepina (Université de Californie à Davis)
Dongxue Qu (Université Florida Atlantic)
Geoffrey Ryan (Université de New York)
Subhayan Sahu (Université du Maryland)
Susanne Schander (Université Friedrich-Alexander d’Erlangen-Nuremberg)
Marc Schiffer (Université de Heidelberg)
Mykola Semenyakin (Université de Leyde)
Andrey Shkerin (École Polytechnique Fédérale de Lausanne)
Barbara Šoda (Université de Waterloo)
Jacopo Surace (Université de Strathclyde)
Alex Turzillo (Institut de technologie de Californie)
Viktoriia Voloshyna (Université nationale Taras Shevchenko de Kiev)
Chris Waddell (Université de la Colombie-Britannique)
Yunkai Wang (Université de l’Illinois à Urbana-Champaign)
Luna Zagorac (Université Yale)
Yong Zhang (Académie chinoise des sciences)
Zechuan Zheng (École normale supérieure)
Shiyu Zhou (Université de Boston)
Liujun Zou, John Bardeen Fellow (Université Harvard)
Yijian Zou (Université de Waterloo)
Celine Zwikel, boursière Jocelyn-Joyce-Burnell (Université libre de Bruxelles)
Mina Aganagic, Université de Californie à Berkeley
Abhay Ashtekar, Université d’État de Pennsylvanie
Leon Balents, Institut Kavli de physique théorique
Ganapathy Baskaran, Institut des sciences mathématiques de Chennai
Edo Berger, Université Harvard
Patrick Brady, Université du Wisconsin à Milwaukee
Marica Branchesi, Institut des sciences de Gran Sasso
Sergey Bravyi, Centre de recherche Thomas J. Watson d’IBM
Caslav Brukner, Centre des sciences et technologies quantiques de Vienne
John Cardy, Université de Californie à Berkeley
Marcela Carena, Laboratoire national de l’accélérateur Fermi
Carlton Caves, Université de Nouveau Mexique
Bob Coecke, Quantinuum
Glennys Farrar, Université de New York
Matthew Fisher, Institut Kavli de physique théorique
Dan Freed, Université Harvard
Charles Gammie, Université de l’Illinois à Urbana-Champaign
Gian Francesco Giudice, Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire (CERN)
Gabriela González, Université d’État de Louisiane
Daniel Gottesman, Université du Maryland à College Park
Ted Jacobson, Université du Maryland
Vladimir Kazakov, École normale supérieure
Adrian Kent, Université de Cambridge
Juna Kollmeier, Institut canadien d’astrophysique théorique
Renate Loll, Université Radboud de Nimègue
John March-Russell, Université d’Oxford
Samir Mathur, Université de l’État d’Ohio
Hiranya Peiris, Collège universitaire de Londres
Sandu Popescu, Université de Bristol
Maxim Pospelov, Université du Minnesota
Frans Pretorius, Université de Princeton
Fernando Quevedo, Université de Cambridge
Riccardo Rattazzi, École Polytechnique fédérale de Lausanne
Carlo Rovelli, Centre de physique théorique de l’Université d’Aix-Marseille
Nathan Seiberg, Institut d’études avancées de Princeton
Yan Soibelman, Université d’État du Kansas
Andrew Strominger, Université Harvard
Raman Sundrum, Université du Maryland
Barbara Terhal, Université de technologie de Delft – QuTech
Dam Thanh Son, Université de Chicago
Senthil Todadri, Institut de technologie du Massachusetts
Bill Unruh, Université de la Colombie-Britannique
Guifre Vidal, Google Quantum AI
Mark Wise, Institut de technologie de Californie
Alexander Zamolodchikov, Université d’État de New York à Stony Brook
Maïté Dupuis, professeure chargée d’enseignement et directrice de la formation, de la diffusion des connaissances et des programmes scientifiques
Ghazal Geshnizjani, professeure chargée d’enseignement
Lauren Hayward, professeure chargée d’enseignement et directrice adjointe des programmes de formation (en congé)
Dan Wohns, responsable des programmes PSI (Perimeter Scholars International – Boursiers internationaux de l’Institut Périmètre) et directeur adjoint des programmes de formation
Chargés de cours dans le programme PSI
Gang Xu
Assistants dans le Programme PSI
Bindiya Aurora
Mohamed Hibat-Allah
Emilie Huffman
Aldo Riello
Giuseppe Sellaroli
Mykola Semenyakin
Jacob Abajian (Université de Waterloo)
Leonardo Almeida Lessa (Université de Waterloo)
Dawit Belayneh (Université de Waterloo)
Sara Bogojevic (Université McMaster)
Francisco Borges (Université McMaster)
Johanna Borissova (Université de Waterloo)
Kasia Budzik (Université de Waterloo)
Jacqueline Caminiti (Université de Waterloo)
Ramiro Cayuso (Université de Waterloo)
Daniel Centeno Díaz (Université de Waterloo)
Alice Chen (Université de Waterloo)
Hong Zhe Chen (Université de Waterloo)
Yushao Chen (Université de Waterloo)
Sofia Chiarenza (Université de Waterloo)
Maria Ciudad Alañón (Université de Waterloo)
Maxence Corman (Université de Waterloo)
Cole Coughlin (Université de Waterloo)
Nicolas Cresto (Université de Waterloo)
Conner Dailey (Université de Waterloo)
Caroline de Lima Vargas Simoes (Université de Waterloo)
Bruno de Souza Leao Torres (Université de Waterloo)
Amir Dehghani (Université de Waterloo)
Guillaume Dideron (Université de Waterloo)
Matthew Duschenes (Université de Waterloo)
Nada El-Falou (Université de Waterloo)
Thomas Fraser (Université de Waterloo)
Batia Friedman-Shaw (Université de Waterloo)
Himanish Ganjoo (Université d’État de Caroline du Nord)
Ifigeneia Giannakoudi (Université de Waterloo)
Bruno Gimenez Umbert (Université Western Ontario)
Lei Gioia Yang (Université de Waterloo)
Nikita Grygoryev (Université de Waterloo)
Samantha Hergott (Université York)
Alexandre Homrich (Université de Waterloo)
Liqiang Hou (Université d’État de Caroline du Nord)
Oleksandra Hrytseniak (Université de Waterloo)
Sercan Husnugil (Université de Waterloo)
Raquel Izquierdo Garcia (Université de Waterloo)
Ding Jia (Université de Waterloo)
Eivind Jørstad (Université de Waterloo)
Hassan Khalvati (Université de Guelph)
Athanasios Kogios (Université de Waterloo)
Jordan Krywonos (Université York)
Justin Kulp (Université de Waterloo)
Kohdai Kuroiwa (Université de Waterloo)
Dongjin Lee (Université de Waterloo)
Ji Hoon Lee (Université de Waterloo)
Shuwei Liu (Université de Waterloo)
Adrián Khalil López Raven (Université de Waterloo)
Ruochen Ma (Université de Waterloo)
Marina Maciel Ansanelli (Université de Waterloo)
Amalia Madden (Université de Waterloo)
Shayan Majidy (Université de Waterloo)
Taillte May (Université de Waterloo)
James Munday (Université de Toronto)
Harish Murali (Université de Waterloo)
Sotirios Mygdalas (Université de Waterloo)
Amirreza Negari (Université de Waterloo)
Robin Oberfrank (Université de Waterloo)
José de Jesús Padua Argüelles (Université de Waterloo)
Dalila Pirvu (Université de Waterloo)
Jury Radkovski (Université McMaster)
Surya Raghavendran (Université de Toronto)
Tales Rick Perche (Université de Waterloo)
Alexander Roman (Université de Waterloo)
Dorsa Sadat Hosseini Khajouei (Université de Waterloo)
Shengqi Sang (Université de Waterloo)
Krishan Saraswat (Université de Waterloo)
Tejas Satheesh (Université York)
Nils Peter Siemonsen (Université de Waterloo)
Hanne Silverans (Université de Waterloo)
Aiden Suter (Université de Waterloo)
Eirini Telali (Université de Waterloo)
Weicheng Ye (Université de Waterloo)
Jinmin Yi (Université de Waterloo)
Yìlè Yīng (Université de Waterloo)
Keyou Zeng (Université de Toronto)
Keke Zhang (Université de Waterloo)
Zheng Zhou (Université de Waterloo)
Santanu Antu (Bangladesh)
Asif Ayub (Bangladesh)
Otavio Bittencourt (Brésil)
Marko Brnovic (Monténégro)
Yale Cheng (Australie)
Ralph Jason Costales (Irlande)
Jonathan Gouws (Afrique du Sud)
Pierre-Antoine Graham (Canada)
Zurab Jashi (Géorgie)
Wirawat Kokaew (Thaïlande)
Thomas Koutsikos (Grèce)
Maitá Micol (Brésil; France)
Luke Mrini (États-Unis)
Nikhil Nair (Inde)
Olivia Nielson (États-Unis)
Thiago Oliveira Ferreira (Brésil)
Yasamin Panahi (Iran)
Hyo Jung Park (République de Corée)
Ali Saraer Toosi (Iran)
Jaroslav Scheinpflug (République tchèque)
Ruhi Shah (Canada)
Gurpahul Singh (Inde)
Sarah True (États-Unis)
Lavoisier Junior Wah Kenounouh (Cameroun)
Haoyu Wu (Chine)